[Intégration Aïda] Le ménage c'est pour les nouveaux (Pv-Albator)

*Putain que ça me saoul!

Putain que ça me fait chier!

Putain que ça me casse les c******, même si j'en ai pas.*

Songea Aïda en passant la serpillière, elle frottait avec peux de conviction en se demandant comment elle en était arrivé à faire le ménage. Elle leva les yeux au plafond, un liquide noir et collant couler des circuits, ce même liquide venait s'étaler sur le sole et gâcher le maigre travaille de la jeune femme au visage enfantin.

Aïda visa le circuit rouiller avec sa serpillière!

"Tu m'cherche toi!" Dit-elle avec un ton menaçant, les sourcils froncé et la mâchoire en avant.

"Tas d'la chance que je sois de trop petite taille pour te resserrer la visse!" dit elle en rapprochant la serp et en astiquant le tuyau.
Alors qu'elle allait abandonner le nettoyage du couloir, une idée germa en elle!
Son regard devint malicieux et un sourire sournois se dessina sur ses lèvre...

"Et si j'essayais, une recalibration tactile..."
Aïda se positionna sur la pointe des pieds...

"C'est à dire..."
Et d'un coup sec elle cogna le tuyau avec sa serpillère.

"Un bon gros choc!"
Satisfaite du résultat elle fixa le circuit avec un air inquisiteur, la fuite avait disparue. D'un air satisfait elle déclara.

"Attention j'tai à l’œil toi"
Une fois la dispute terminé elle baissa sa serpillère et  aller continuer son chemin en sifflant, quand un bruit douteux ce fit entendre. Aïda fronça à nouveau des sourcils.

"Kezako ça?"
Et au moment où elle leva le nez en l'aire, une masse noirâtre et visqueuse s’abattit sur la jeune femme. Elle en avait plein les cheveux, les vêtement et le visage.

"AH! C'est dégueulasse !!!!" S’exclamât-elle!
"chui sur que c'est un biseautage!" dit-elle alors que des rires de matelot raisonner dans le couloir. Aïda lâcha la serpillère et cracha quelques postillons plein de mélasse noire.

"C'est trop... Dégueulasse!" Elle qui avait été volontaire désignée pour faire partie de l'équipe de nettoyage de nuit, elle commencer à le regretter... Mais il fallait l'avouer, on ne lui avait pas laisser le choix.

Elle attrapa son balai serpillère avec hargne et se dirigea vers les douche commune!
Quand elle se retourna pour voir la distance parcourue, elle crue mourir! On pouvait clairement distinguer ses trace de semelle noir et huileuse, sur toute la longueur du corridor.

Alors elle posa son seau et son balai serpillère, s'appuya dessus et regarda son œuvre.

"super... Génial."

Et elle attendit là... Qui ou quoi? Elle ne le savait pas elle même...

Peut-être le bon Dieu?

Le capitaine Albator, pirate de son état, était considéré comme invincible et sans égal. Par conséquent, la plupart de ses ennemis ne faisaient en général pas long feu en face de lui. Mais en réalité, le grand capitaine avait deux ennemis redoutables dont il n'arrivait pas à se débarrasser: l'ennui, et le remord.

Heureusement pour lui, être un hors-la-loi recherché activement dans toute la galaxie apportait suffisement d'adrénaline dans son quotidien pour qu'il ne se laisse pas gagner sans arrêt par la morosité. Mais cela rendait les périodes de calme absolument insupportables pour l'homme au passé torturé.

Traversant une de ces périodes et voulant rester seul, il décida de quitter la salle de commandement, trop peuplée de presonnes qui s'inquiètaient pour sa santé à son goût, pour errer dans les couloirs de l'Arcadia. Il n'avait pas envie de revoir Maya pour le moment, la jeune femme étant encore fatiguée, il voulait la laisser prendre ses marques en douceur. Quand à aller voir Toshirô... Ça n'arrangerait pas son humeur déjà assez sombre.

Cela faisait un petit moment qu'il marchait ainsi, sans but véritable. Soudain, il vit une grande flaque noire en plein milieu du couloir, ce qui lui fit froncer légèrement (de 2mm) les sourcils. Comment cela se faisait-il que cet endroit soit si sale ? Suivant les traces de pas, il se promit d'expliquer au préposé au nettoyage l'importance de garder le vaisseau un minimum décent.

Il arriva devant une jeune fille, qu'ils avaient fait embarquer récemment sur le vaisseau: Aïda. Il ne fallut pas cinq secondes au capitaine pour comprendre qui devait s'occuper du ménage. Prenant une voix neutre, il lui dit:

-Je peux savoir ce qsu'il s'est passé, ici ?

Aïda était avachie comme une larve sur son balai serpillière à marmonner des phrase inaudibles. De ce fait elle n'entendit même pas le capitaine arriver, faut dire qu'il était aussi discret qu'une ombre. Alors qu'elle réfléchissait à un moyen de répliquer à la mauvaise blague de ses "collègues", une ombre grande et imposante lui cacha la lumière fournie par les néons.

Son cœur s'affola engendrant un rythme cardiaque beaucoup plus élevé que d'habitude, tout ses poile se redressèrent et enfin, par reflex elle leva la serpillère en hauteur, mode défense, faisant gicler par la même occasion de l'eau savonneuse sur les parois métallisée de l'Arcadia.    

- Je peux savoir ce qu'il c'est passé, ici?

Aïda ouvrit les yeux en grand rassurée... Ce n'était que le capitaine...

*Le capitaine?!*

Aussitôt elle se mit au garde à vous, les épaules droite, le visage sérieux, la serpillère positionné sur ses épaule en guise de baïonnette et elle déclara.

- Rien capitaine, juste un biseautage, ça n'arrivera plus.

Elle n'osait même pas le regarder du coin de l’œil, cet homme était à la fois rassurant et effrayant du coup, elle ne savait pas sur quel pied danser avec lui.

Brr il faisait froid dans le dos, surtout quand il était plonger dans sa mélancolie...

* Et s'il était dépressif chronique? * Songea la jeune fille.

Aussitôt un souvenir de sa mère lui revient en mémoire, elle se souvenait de ses longues crise de spleen, où elle éraie sans aucune volonté dans les couloirs de leur maison. Aïda eu un petit pincement au cœur, car malgré ce défaut sa mère avait toujours était là pour elle, surtout pendant les séances de chimiothérapie de sa fille.

Sans plus attendre et pour ne pas finir dans le même état d'âme que Albator, Aïda donna un coup de pied dans le sceau plein de produit nettoyant, pour l'envoyer contre le mur enfance et ainsi libéré le passage au capitaine Harlock.
Puis elle se remit à frotter le sol.

Le grand capitaine, surpris par les réactions de sa jeune membre, daigna incliner quelques centimètres de son imposante carrure, histoire d'apercevoir autre chose que le sommet de ses cheveux. Son regard ténébreux -celui là même qu'il affectionnait tant- se posa successivement sur le seau renversé et sur la jeune fille qui frottait le sol avec acharnement.
Il n'y avait pas beaucoup de filles sur son vaisseau, et pas beaucoup de filles aussi jeunes, en fait. Il fallait croire qu'il aimait ça, au fond, se faire crier dessus par des gamines tyraniques...

Lorsqu'il avait croisé Aïda, à plusieurs reprises déjà, il l'avait imaginé comme Red, au fond. Une espèce de peste, mais avec un bon fond.
Sauf qu'à voir ce petit bout de fille ruminer devant lui, il réalisait qu'il avait un peu tendance à balancer tout le monde dans le même panier, et qu'Aïda ne ressemblait pas du tout à Lyu et Red.
Depuis combien de temps était-elle arrivée, déjà ?

En se creusant activement la parole, Albator fit un pas en arrière, puis changea d'avis et en fit un autre en avant. Conscient que son inactivité avait quelque chose de douteux, il opta pour un claquement de cape, toujours classe, et qui avait l'avantage de lui remettre les idées en place.
Une très légère moue s'abattit sur son visage sombre : il n'en avait aucune idée. Est-ce que la petite était là depuis une semaine, un mois ?

Mesurant soudain ses paroles, il reprit d'une voix agacée :

-Un bizutage ? C'est Yama ?

Un « oui » de la part d'Aïda lui aurait donné la suprême satisfaction d'avoir une bonne excuse pour aller mettre en coup de botte à clous dans le postérieur de son second.
Un peu de distraction en ce bas-monde, quoi !
Il avait déjà presque décidé en voyant la tâche au sol qu'il allait envoyer son boulet de second gratter tout ça à la place d'Aïda. Les trucs noirs, gluants et non-identifiés, ça c'était un truc pour Yama !
Le capitaine étouffa un gloussement de plaisir à cette idée. Avec un peu de chance, ça tâchait, il allait rester une marque, et lui pourrait se délecter de la maladresse de l'autre incapable depuis les caméras sur le pont !

Le bruit répétitif de la serpillère sur le sol le tira de ces douces pensées.

-Aïda.

Content de pouvoir placer que même s'il connaissait mal la jeune fille, il avait retenu son prénom.

-Je ne me souviens pas t'avoir ouvert les portes de l'Arcadia pour tes compétences en matière de balais-brosse.

En fait, il ne s'en souvenait pas du tout, mais ça, il n'allait surtout pas l'avouer. Cuisine ? Non, place prise. Infirmerie peut-être ? Combat, ça paraissait peut probable, vu sa taille, elle allait flotter dans les armures. Pilotage, alors ?

-Tu... lança-t-il en tentant de paraître sûr de lui et concentré. Tu es sûre qu'aucun de tes supérieurs ne te cherche ?

Il cherchait à être gentil, l'Albator. Après tout, elle s'était mise au garde-à-vous en le voyant arriver, et elle était polie. Le genre de traditions qui avaient tendance à se perdre, ces derniers temps !

[Pardon du retard ^^' C'est Lyu qui t'écrit, d'où un possible changement de style. Je peux éditer autant que tu le veux !]

L'imposante carrure se pencha sur la petite chose qu'était Aïda... Le regard brulant du capitaine angoissait la jeune femme, oui, car même si elle avait le physique d'une gamine, elle n'en était pas moins âgée... 19 ans! C'est une grande personne... De plus en plus stresser la nouvelle recrue frotter le sol de plus en plus vite.

Albator, lui semblait stagner devant la jeune femme... Elle se doutait bien qu'il ne savait pas du tout qui elle était et quel était son job...

-Un bizutage ? C'est Yama ?

Aïda arrêta de frotter le sol frénétiquement et elle leva le nez vers son capitaine.

- C'est pas Yama.

Dit-elle simplement, avec la neutralité la plus inébranlable que l'on puisse trouver sur l'Arcadia.
Elle stoppa enfin son travail pour faire face au capitaine...

-Je ne me souviens pas t'avoir ouvert les portes de l'Arcadia pour tes compétences en matière de balais-brosse.

*Faut croire que si...* se dit-elle ne fixant le capitaine.
Elle haussa des épaules et fit la moue.

-Tu es sûre qu'aucun de tes supérieurs ne te cherche ?

Aussitôt Aïda s'empressa de rapporter ce qu'on lui avait dit dans la salle des machine.

-Bha, les gars des machines mon virait dehors en me traitant de tous les noms... Pas besoin de pseudo ingénieur, et en plus ... Une pisseuse... Qu'ils ont dit. Du coup il fallait bien que l'on me trouve une occupation.

Elle se remémora la scène où les gars des machines se moquaient d'elle en lui proposant de prendre la porte et postuler pour une place à l'infirmerie ou les cuisines.

Si elle avait eu un marteau sur elle, à ce moment là... Elle aurait offerte à la salle une nouvelle décoration style, mur rouge sang, pour beaucoup plus d’impact visuel.

Mais, elle avait garder son sang froid, après tout ce sont des hommes, ils ne changeront peut-être jamais de philosophie. La tolérance n'est pas une caractéristique très répandue chez les humains et cela... Depuis le commencement.

Ce qui étonnait énormément Aïda, était le fait que, malgré les années les mentalités hommes, femmes n'avaient pas subie de changement extraordinaire.
Parfois, elle avait même l'impression qu'ils avaient fait un bon en arrière.

Elle regardait le capitaine, avec admiration mais aussi beaucoup de haine... Elle se sentait bien inférieur à cet être mystérieux, il donnait l'impression d'avoir tout vue et tout connu, alors qu'Aïda était théoriquement, beaucoup plus vielle que lui.

D'ailleurs on remarquer très rapidement à quelle point la jeune femme était vive d'esprit et sage. Peut-être lui arriver t-il de s'emporter quelques fois, mais cela était du à sa jeunesse.
Aïda soupira...

Oui voilà ce à quoi elle songea...

*Je suis née à la bonne époque, mais je grandie dans la mauvaise... Quel paradoxe de chien!*

En entendant ces mots, le sang du capitaine ne fit qu’un tour. Comment ? Qu’avait-il ouï ?
Une inégalité, une injustice, sur SON vaisseau ?
L’urgence de la sitatuation réussit presque à lui faire oublier que c’était pas Yama, et qu’il allait pas pouvoir lui en coller une. Ou deux. Ou quinze.
Boh, dans le pire des cas, le jour où il serait vraiment de sale humeur, Lyu lui trouverait bien une excuse valable pour ce genre de distraction sympa.

Albator secoua la tête.
Quelqu’un sur son vaisseau avait besoin de son aide ! Bon sang, pour une fois qu’il n’allait pas seulement avoir à jouer les badass avec un claquement de cape !
Il allait avoir une... utilité !

Lui qui s’était battu, corps et âme, pour la reconnaissance des femmes sur son vaisseau, voilà qu’on le défiait sur son terrain ? Intolérable !
Lui, le grand capitaine, ennemi de toujours de la misogynie, remis en question ? Il n’en revenait pas. Voyons, il avait mis Kei sous la douche, Mimei à la harpe...
Des activités très masculines et équilibrées, quoi.
Bon, sans parler de ses nouvelles recrues. Sans compter Winnow, qui ne pouvait pas vraiment être comptabilisée comme une fille, Lyu jouait à l’infirmière, et Red en cuisine.
Rien, rien du tout de cliché sur l’Arcadia !

-Ah oui ? grogna-t-il. Bonne à rien ? Traitée de tous les noms.

Le capitaine envisageait plus ou moins deux scénario possible, et le premier impliquant un débarquement en règle dans la salle d’ingénierie, deux trois coups de feux, des cris, du sang et des morts, il l’écarta bien vite.

Il posa sur Aïda un regard qui se voulait bienveillant.

-Est-ce que tu penses ces accusations justifiées ?

Attendant d’elle une réponse honnête, il l’écouta attentivement en hochant la tête, avec gentilesse. Puis il ajouta d’une voix très douce :

-C’est moi qui ordonne, ici.

Dès fois que quelqu’un ait oublié. Juste au cas où.

-Et moi, je pense qu’on a tous droit à notre chance. J’aimerais te confier la tâche de ton choix. Il y a beaucoup à faire sur un vaisseau, ce peut être ce que tu veux, pour me prouver, à moi et aux autres membres de l’équipage, que tu n’es pas bonne qu’en serpillère. Je t’écoute.

[ Dans la catégorie "je met huit plombes à répondre à un post" ^^'. Mais c'est la faute à Red, aussi, je lui avait dit de prendre
Bon bref, édition à volonté bien entendu !] [Edit de Super Admin] [Je peux savoir quand est-ce que tu m'as demandé ça, chou ?]

-Est-ce que tu penses ces accusations justifiées ?

Aïda haussa des épaules... La réponse semblait évidente...

- Non!

Dit-elle en fourrant ses mains dans les poches de son pantalon.

- Je n'ai peut-être pas de diplôme concret... Mais je suis tout à fait capable de réparer un engin, de plus j'arriverais à déchiffrer n'importe quel plan.

Les femmes, dans un milieu masculin, étaient souvent considérait comme une jolie paire de fesse et de nichons, même sur Gaïa. En même temps, étant sur un vaisseau pirate il ne s'attendait pas à ce que les hommes se transforment en gentleman, mais quand même... Un peut de respect !

-C’est moi qui ordonne, ici.

Gronda subitement le capitaine, Aïda sortie aussitôt les mains de ses poches et se redressa comme un panneau de signalisation.
Elle écouta attentivement le capitaine qui ajouta d'une voix douce.

-Et moi, je pense qu’on a tous droit à notre chance. J’aimerais te confier la tâche de ton choix. Il y a beaucoup à faire sur un vaisseau, ce peut être ce que tu veux, pour me prouver, à moi et aux autres membres de l’équipage, que tu n’es pas bonne qu’en serpillère. Je t’écoute.

*La tâche de mon choix... ça va loin ... Il à pas peur de me laisser tripatouiller l'arcadia?* Les yeux d'Aïda brillèrent, une flamme de volonté et un pointe de malice traversa sa pupille.

Qu'allait-elle demander? S'occuper d'améliorer les canons... hum... Pas intéressant... De l'ordinateur central alors... mauvaise idée Aîda avait la vive impression qu'il ne fallait en aucun cas, toucher à l'ordinateur de l'arcadia. D'ailleurs, elle trouvait l'I.A du vaisseau étrangement humaine. Elle fixa la capitaine ne savant quoi répondre... Puis elle inspira à fond.

- Le moteur de l'Arcadia. Je pense pouvoir l'améliorer, il consommera moins et sa vitesse ne sera pas changer. Je ne sais pas qui à construit ce vaisseau, mais il en a fait un gros gourmand de carburant... Et puis, je crois qu'il y a une faiblesse sur les vaisseau chasseur. Elle se situe au moteur... De toute façon... ce modèle là est dépasser.

Expliqua Aïda, fière de sa requête!

Albator se raidit un peu plus si cela était possible, vu l’espèce d’usine à balais qui logeait déjà dans son postérieur de manière permanente.
Aïda avait touché très juste.

Depuis cent ans que Mimei avait fourni à l’Arcadia sa matière noire, jamais le navire n’avait été si démuni.
De bouclier, il n’en avait jamais eu, mais ses compétences à la barre les en dispensaient largement. Ils rencontraient des problèmes de réparation maintenant que la matière noire ne s’en chargeait, plus, et bien évidemment... le moteur.

L’Arcadia se traînait comme quatre, n’avançait plus, et surtout, ne pouvait plus se téléporter. On aurait dit un requin transformé en espèce d’énorme baleine maladroite.
Yattaran y travaillait, bien sûr, mais Mimei défendait l’accès au générateur de matière noire, même vide, avec l’agressivité d’une panthère acculée.

- Je n'ai peut-être pas de diplôme concret... Mais je suis tout à fait capable de réparer un engin, de plus j'arriverais à déchiffrer n'importe quel plan.

Albator rangea l’information dans un coin de sa tête, entre ses pensées pour Maya et ses envies de meurtre sur Yama. C’était très intéressant à savoir, d’autant que Tôshirô, qui avait tout de même entièrement battit l’Arcadia de ses mains, avait laissé une pile, non, une bibliothèque complète de plans, maquettes, et autres recueils indéchiffrables.

Yattaran aurait sans doute pu y jeter un oeil s’il lui avait demandé, mais Albator ne se sentait toujours pas près, même cent ans après, à ne déplacer ne serait-ce qu’un livre dans la suite de son meilleur ami.
Il lui faudrait sans doute... un peu plus de temps.

-L’Arcadia a été construite par Tôshirô, expliqua Albator, selon les modèles de vaisseaux utilisés par Gaia il y a un siècle.

Ce qui expliquait pas mal son état, ainsi que celui de beaucoup des machines. Les innovations faites par Gaia au cours du dernier siècle étaient considérables, et les pirates ne pouvaient pas vraiment s’approvisionner à l’épicerie du coin en générateurs et boucliers hors de prix.
Il y avait le marché noir, et les mafias bien sûr, mais il fallait être riche pour ce genre de choses, et ne pas avoir peur de finir avec un couteau entre les omoplates.
Du coup, ses ingénieurs se contentaient de rafistoler ce qu’ils avaient déjà et de limiter les dégats.

-Notre vaisseau fonctionnait à la matière noire depuis un moment. Mais Mimei a dû la rendre pour... sauver la Terre.

De toute façon, pour peu d’Aïda ait eu une télé ou n’importe qu’elle moyen d’information, elle avait forcément vu la vidéo en boucle.

-Yattaran a remit l’ancien moteur en marche depuis, mais c’est un vieux modèle. il consomme énormément, et l’Arcadia n’avance pas. Si tu penses pouvoir faire quelque chose, tu as carte blanche. Suis-moi.

Il lui tourna le dos, et partit à grandes enjambées vers la salle du moteur, sa cape volant derrière lui.

-L’Arcadia a été construite par Tôshirô selon les modèles de vaisseaux utilisés par Gaia il y a un siècle.

Expliqua le brun ténébreux. La jeune femme joua avec l'une de ses clef à molette accrocher à sa ceinture.

- Il y a un siècle je roupillé encore... Tout ça c'est du chinois capitaine.

Dit-elle un peut agacer, car elle n'aimait pas parler d'engin qu'elle ne connaissait pas.
A peine eu t-elle fini sa phrase qu'elle réalisa que le capitaine n'était peut-être pas au courant qu'elle avait grandie dans une autre époque. Elle le fixa... * Prions pour qu'il ne se soit aperçue de rien* songea t-elle.

Le capitaine continua dans ses explication.

-Notre vaisseau fonctionnait à la matière noire depuis un moment. Mais Mimei a dû la rendre pour... sauver la Terre. Yattaran a remit l’ancien moteur en marche depuis, mais c’est un vieux modèle. il consomme énormément, et l’Arcadia n’avance pas. Si tu penses pouvoir faire quelque chose, tu as carte blanche. Suis-moi.

Le capitaine Albator se mit en marche, tournant le dos à Aïda... Celle-ci lui emboita le pas. Elle ne put s’empêcher de songer à sa planète... Elle lui manquait terriblement et sans doute beaucoup plus à elle qu'aux autres membres du vaisseau.
Elle poussa un gémissement de lassitude... Tout ça... C'était la faute de Harlock, ce maudit pirate. Aïda aurait put le lui reprocher, mais elle n'en fit rien, car elle le respectait et l'admirer trop.

Bien décidée à ne pas se laisser tomber dans la tristesse, elle prit son courage à deux main et jeta toutes ses mauvaise pensées derrière elle. Pour l'instant elle n'en avait pas besoin.

-Si ce n'est que ça je peux essayer de le réparer.

Déclarât-elle comme si cela était une évidence.

-tout objet peut-être réparer, même le corps humain, c'est ce que mon père me disait... Alors même si le générateur de matière noir ne fonctionne plus, en l'étudiant de près... Je pense pouvoir créer une machine dériver qui pourrait drainer la matière noire se trouvant encore sur terre.

Aïda, fière de son explication, continua à exposer sa théorie. En quelque sorte, elle aurait aimer impressionner le capitaine avec sa logique implacable.

Évidemment... La matière noire n'avait pas complètement disparue, puisque la terre en était encore recouverte! Il suffirait simplement de trouver un système pour drainer la matière noire se trouvant encore sur la terre.

- ça prendra du temps, mais au moins l'arcadia récupérera la moitié de ses capacités d'antan. Même si je n'oublie pas que l'Arcadia reste un vaisseau qui a une grande capacité d'autonomie, son intelligence artificielle est extrêmement développer... Je n'avais jamais vue ça auparavant .

Elle s’arrêta, comme si elle avait trouvée, à nouveau, une explication logique.

- Comme si son créateur avait réussi à synthétisé un cerveau humain dans l'ordinateur central. Si c'est le cas... Nous garderons toujours un avantage sur la technologie de la coalition Gaïa... Et ça, même si l'Arcadia a été construit sur le modèle d'un vieux cuirasser tel que le Yamato.

Le capitaine fut surpris par la réponse d’Aïda, même s’il n’en laissa rien montrer. Comment ça elle... «dormait» il y a un siècle ? Il la détailla brièvement, décidément, il y avait sur ce vaisseau de plus en plus de gens qui ne faisaient pas leur âge !
Déjà, lui, qui pour un centenaire tenait plutôt la forme, ensuite, Winnow qui comptait plus ou moins, vu qu’elle était robotisée. Évidemment, Maya, et son séjour en frigo, et maintenant Aïda !
Avait-elle été cryogénisée elle-aussi ? Avait-elle un lien avec Maya ?
Il se promit de l’interroger sur son passé à la première occasion.

Mais les mots de la jeune fille lui firent l’effet du coup de hache, et il en oublia aussitôt toutes ses suppositions.
Elle venait en deux phrases de résumer presque un an de suppositions établies avec Mimei et Yattaran, et plus que tout, elle arrivait avec une solution.
Elle avait de plus remarqué la présence de Tôshirô dans l’ordinateur central. Pour la première fois depuis le début de la conversation, le capitaine était définitivement convaincu que cette jeune fille n’était définitivement pas à sa place derrière un seau et une brosse, à récuré les coursives.

-L’ordinateur central est... en effet doué d’un conscience propre, humaine.

Il ne se sentait pas près à lui parler de Tôshirô, cela aurait été ressasser de vieux souvenirs, dont évidemment celui de la destruction de la Terre et du sacrifice de son seul ami. Chaque chose en son temps, et puis, si elle était amenée à côtoyer les gradés, Kei était bien plus ouverte que lui à ce genre de confidences.

-En revanche, ce n’est pas si simple. Mimei, Yama et moi sommes descendus sur Terre à deux reprises déjà.

En plus bien sûr de leur atterrissage en catastrophe suite à l’attaque de Gaia par le faisceau de Jupiter.

Le capitaine s’arrêta devant la porte du générateur, et fit un rond avec son doigt pour lui mimer la terre.

-Le faisceau a frappé le japon directement, puis s’est répandu comme une onde sismique, déformant la Terre ainsi. Mais ce n’est pas une couche de matière noire qui recouvre la Terre que nous voyons, c’est bien la Terre, que la matière noire à fait gonfler comme une éponge. La terre a dû enfler sur dix kilomètres au minimum, suffisamment pour absorber tous les océan.

Il ne faisait que répéter les suppositions et théories de Mimei, mais se sentait fier de pouvoir étaler sa science, pour une fois qu’il y connaissait quelque chose !

-Yattaran a déjà tenté de faire un forage, et Cytus à piraté les bases de données de Gaia, qui en ont fait aussi, quand les satellites terrestres ont envoyés les informations sur le serveur de Mars. Sur cinq kilomètres, puisque aucun forage n’a pu aller au dela, on se trouve en présence d’une matière rocheuse, poreuse, remplie de poches d’eau et de boue. Mais contrairement à nous, Gaia est persuadé que la matière noire s’est évaporée.

Il posa sa main sur le vieux scanner grésillant qui protégeait la salle du réacteur de matière noire, et son empreinte digitale déverrouilla la porte dans un cliquetis métallique.

-Mimei pense à des micro-poches de matière noire partout sur la planète, moins d’un millimètre cube de volume pour chacune, indétectable par un forage classique. Yattaran est désarmé, aucun de nos technologie n’est assez performante pour ce genre de pompage.

Devant eux se dressait, imposant, le générateur de matière noire.
Le capitaine aurait été embêter de devoir avouer qu’il n’avait pas la moindre idée de la manière dont il fonctionnait. Mimei avait essayé de lui expliquer, une fois ou deux, mais il n’avais jamais rien compris aux technologies Nibelungen.
Il se contenta d’ajouter pour Aïda :

-Toute la matière noire était stockée sur moi, auparavant. La générateur pompait sur mes ressources pour fonctionner, que ce soit pour approvisionner l’Arcadia et lui permettre de se réparer sur moi, ou pour avancer ou se téléporter.

Il haussa les épaules.

-Je te laisse faire ce que tu veux pour l’après midi, après, tu risques de voir débarquer Mimei, qui ne sera pas contente qu’on trafique son générateur. Tu peux me contacter par radio si tu as besoin, ou venir me trouver directement sur le pont. Est-ce que tu penses avoir besoin de Mimei, Yattaran, Winnow, ou même de quelqu’un pour t’assister ? Je te laisse faire, sinon.

[Édition à volonté, principalement pour toute la partie sur la matière noire, j’ai essayé de faire quelque chose en me basant sur le peu qu’on sait, depuis le film, mais j’ai évidemment pas la science infuse, et tous les points sont discutables !]